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Le Grand sud marocain

le grand sud marocain

C’est le Maroc aride, le Maroc de palmeraies et des oasis qui touche au désert. Lespalmeraies suivent le cours des oueds présahariens et entourent les points d’eau. Dans les lieux les mieux irrigués on pratique les cultures à trois étages : sous les palmiers dattiers,

autour desquels s’organise la vie du marocain, des arbres fruitiers comme les amandiers ou les pêchers, abricotiers et grenadiers qui à leur tour vont protéger les légumes et céréales ainsi que le henné, « plante du paradis « essentielle à la beauté féminine…

Le sud du pays est très vaste et plusieurs routes s’ouvrent devant vous pour y découvrir un monde différent de celui que vous venez de parcourir . Ce ne sera plus le monde citadin oude nature exubérante… Ce sera le monde du silence, des paysages qui se perdent à l’horizon, des kasbas, des oueds interminables, des palmeraies et des oasis . Des nomscomme Tafilalet, Ziz, Dadès, Tohdra, Drâa, Ouarzazate, Erfoud, Merzouga, sont de noms qui résonnent et qui invitent à l’aventure, à la découverte des mystères. Laissons-nous aller,donc, vers ces routes fantastiques, situées de l’autre côté de la chaîne majestueuse de l’Atlas !

Quatre routes traversent la haute barrière de l’Atlas du nord au sud :

  • De Fès ou de Meknes , par Azrou et Midelt pour atteindre le Tafilalet

  • De Marrakech par le Tizi-n-Tichka sur Ouarzazate

  • De Marrakech par le Tizi-n-Test sur le Souss et Taroudant

  • De Marrakech par le Tizi-n-Maachou vers Agadir

Ces grandes routes vont vous permettre d’organiser votre trajet, à votre goût et à votre propre rythme, en fonction du lieu de votre arrivée. Prenez, le temps, sans hâte, pour faire l’expérience d’un autre visage du Maroc si divers, si magique et parfois si étrange !…

  • Villes ,Vallees Et Paysages Du Grand Sud Marocain

• Er Rachidia :

(Chef-lieu de la province du Tafilalt) : Au sud du barrage qui irrigue la basse vallée du Ziz et du Tafilalet, on atteindra Er Rachidia , située sur le versant oriental du Haut Atlas. Ville récente au croisement des grandes axes caravaniers en direction du Dadès et du Tafilalet, elle s’appelait jadis Ksar es-Souk. Elle prit le nom du sultan alaouite Moulay Rachid , lorsqu’il est parti de la région en 1666 pour renverser le sultan saadien.. La ville moderne est aujourd’hui une étape commode sur les longues routes du Sud. Jolie vue sur l’oued, la série de ksours à partir du pont qui franchit le Ziz à l’Est du village.

Avoir les souks de mardi, jeudi et dimanche.

• La Vallée du Ziz :

Admirable vallée au fond totalement tapissé de verdure sous les palmiers , irriguée par l’oued du même nom.. Des villages groupés en ksars aux murailles de la même tonalité que le sol cultivé, offrent un ensemble très pittoresque tout au long de la route. C’est l’ une des plus belles vallées du sud marocain

• Les gorges du Ziz :

Décor impressionnant de falaises qui se détruisent par strates horizontales comme les ruines d’un gigantesque château fort. Tout au long du fleuve, les paysages sont grandioses entre les palmiers et les ksours. A l’entrée des gorges passage sous le tunnel Foum Zaabel (ex-tunnel du Légionnaire), construit par la Légion étrangère en 1927). C’est une de plus étranges régions du Maroc . Le contraste de la terre brûlée des versants et du ruban de verdure qui tapisse les gorges est surprenant. A la sortie des gorges, on pourra admirer aussi le barrage Hassan Addakhil , immense digue de terre retenant 360 millions de m3 d’eau destinée à l’irrigation de 15000 ha de la basse vallée du Ziz et du Tafilalet.

• Figuig :

Située à l’extrémité orientale du Maroc, est l’une des plus célèbres oasis del’Afrique du Nord. avec plus de 4000000 palmiers et un ensemble de 7 skour répartis sur les bords d’une grande dépression . Ses terres sont irriguées par des eaux provenant des sources artésiennes qui jaillissent du plateau d’Oudaghir Parmi les roches et les palmiers, on découvrira des jardins splendides entourés de hauts murs, et plantés de figuiers et de grenadiers. De petites cascades rieuses y répandent une délicieuse fraîcheur.Vue panoramique superbe sur la palmeraie et les montagnes des alentours depuis le somme du Jebel Djorf . Parfois cette zone est interdite aux touristes. Il faudra, doncse renseigner avant le départ !

• Erfoud :

La route entre Er- Rachidia y Erfoud est une des plus belles du Maroc avec sespalmeraies et ses ksours . Au pied du Jbel du même nom, cette ville a été fondée par les français en 1917 comme ville de garnison. Chaque année en Octobre, se tient la fête des dattes. C’est le point de départ de nombreuses excursions dans le Tafilalet. Soukjournalier très pittoresque à côté de la grande place centrale. A admirer aux alentours : lapalmeraie de Tazimi, et le Jebel Erfoud (du sommet vue superbe sur la palmeraie). Sa belle porte flanquée de bastions crénelés est caractéristique de l’architecture almohade.

• Rissani :

Dernier bourg important du Sud-Est marocain, ancienne capitale du Tafilalet et aussi centre d’un important trafic caravanier pendant onze siècles. Le ksar fut construit au XVIIe siècle par Moulay Ismaïl. A 2 km, on trouvera le Mausolée de Moulay Ali Chérif, père de Moulay el-Rachid et fondateur de la dynastie alaouite qui règne actuellement au pays. A admirer son rempart et ses ruelles curieuses couvertes. Souk : le mardi, jeudi et dimanche..

• Sijilmassa :

A une trentaine de kilomètres au sud d ‘ Erfoud, la route franchit à gué leZiz et traverse un vaste espace formé de monticules de terre d’où émergent ça et là des pans de murs .Ce sont les vestiges de Sijilmassa qui fut la première cité musulmane d’Afrique du Nord et la prestigieuse capitale du Tafilalet , fondée vers 757. Par sa position géographique exceptionnelle, elle devint rapidement le chemin obligatoire de la route de l’or et du commerce entre les pays de Berbérie et l’Egypte. Archéologues et histories s’interrogent sur les raisons de la disparition de Sijilmassa… Des énigmes et des mystères restent encore à déchiffrer !

• Merzouga :

Indescriptible, majestueuse, expérience extraordinaire à vivre à moins de deux heures d’Erfoud : l’oasis de Merzouga et les immenses dunes de l’Erg Chebbi vous attendent . Ces merveilleuse collines de sable doré dominent le lac qui attire en hiver des centaines de flamants roses. En été ce lac s’assèche. Admirez en toute saison le spectaculaire lever du soleil sur les dunes

• Le Tafilalet :

Appelé Filali par ses habitants, cette région est la plus grande oasis marocaine , arrosé par l’oued Ziz et l’oued Rheris qui prennent leur source dans les Haut Atlas. De leurs crues dépendaient jadis les cultures de la région. Désormais le barrage Hassan Addakhil permet de maîtriser les eaux du Ziz, assurant une irrigation régulière à cette vaste palmeraie , appelée aussi « la petite Mésopotamie ». 857.000 palmiers- dattiers produisent leurs fruits pour l’exportation , mais la plus grande partie est consommée sur place. La datte est la base de l’alimentation des Filali (habitants sédentaires du Tafilalet ) et celle du voisin nomade. Des champs d’orge et les jardins y offrent le complément indispensable à la vie .

• Meski ou la source bleue :

Au-delà de Er-Rachidia, la miraculeuse source qui naît dans une petite grotte, au pied d’une de ces falaises formée par le Ziz alimente une piscine naturelle dans un cadre exubérant de palmeraie . Son eau d’une transparence extraordinaire a la réputation de guérir la stérilité. Lesfemmes y viennent le vendredi, avant la prière de mi-journée pour se baigner et allumer de petites bougies dans la grotte. A voir absolument

  • De Marrakech vers Ouarzazate :

Cette route, aux mille virages, et l’une unes de plus belle du Maroc. Elle relie de petits villages caractéristiques du versant nord du Haut Atlas: des petites maisons de pierre aux toits plats et en terre battue, On dépassera Aït-Ourir, petit village autour de l’oued Zate , Touflint, magnifique petit village au milieu d’une forêt des pins d’Alep, bordé de jacarandas et de magnolias .Taghiba, et son épaisse forêt de chênes- lièges et ses nombreuses cultures de tomate et de pommes de terre, ses champs d’orge et de blé dur, Arbalouh, Taddert et puis le Col du Tichka, imposant , grandiose, le plus élevé du Maroc La route se divise en deux et on continuera à la découverte de nombreux ksour pisé entourés de remparts ornés d’une kasba et on traversera le cœur du pays Glaoua offrant un paysage dégradé de tons ocre. Telouet, ce gros village à 1800 m d’altitude où le paysage est impressionnant avant d’arriver à Ouarzazate !

Ouarzazate :

Ville au milieu d’un plateau désertique qui contraste avec les reliefs et la végétation du Haut Atlas à 198 km de Marrakech , à 1160 m d’ altitude .Ici on est au seuil du

Grand Sud., tout près de la vallée du Drâa et celle du Dadès, et à proximité des oasis et des kasbas . Créée par les Français en 1928, comme simple ville de garnison, elle connaît aujourd’hui un grand développement touristique et artisanal. Ses alentours sont réputés par la magnificence de ses paysages et plusieurs studios de cinéma y ont été installés . Ouarzazate n’est pas seulement le centre de mille et une conventions aujourd’hui, mais aussi, le point de départ d’excursions vers le sud et plus loin !

  • A Decouvrir :

• La kasba de Taourirt :

une des anciennes maisons du Pacha de Marrakech, le Glaoui , ( jusqu’à 1956) , située à la sortie de la ville, sur la route d’Er-Rachidia, considérée comme l’une de plus belles du Maroc. Entourée de murailles de pisé et de tours à créneaux , elle surprendra par son architecture un peu médiévale. On appréciera notamment les beaux plafonds de bois de cèdre et les décorations de stuc des chambres.

• Coopérative de tissage :

située au centre de ville, en face de la poste, on pourra admirer et se procurer des jolis tapis Ouzguita du nom de la tribu qui les fabrique dans la région du Jebel Siroua, ainsi que des poteries, des couverture berbères et d’autres beaux objets artisanaux de la région .

  • Excursions a partir de Ouarzazate :

• La kasba d’Aït Benhaddou :

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce beau village fortifié aux tours crénelées et décorée de motifs en forme de losange, est magnifiquement intégrée dans le paysage,. Elle est considéré comme l’un des plus b beaux sites du pays. Une vue magnifique sur la vallée de l’Assif Mellah au nord depuis sa veille mosquée. Possibilité de se rafraîchir ou de déguster un tajine dans un petit restaurant sur place.

• Tifoultoute :

A 5 km au nord de Ouarzazate, kasba construite il y a presque trois siècles et transformée aujourd’hui en très agréable Gîte d’Etape, offre une vue remarquable sur la vallée de l’oued Ouarzazate et le massif Sarho.

• La Vallée du Dadès .

On y verra les plus belles kasbas (ensemble de maisons fortifiées Tighrem ) .Depuis Tifoultoute, belle vue sur le lac de retenue du barrage El Mansour Eddahbi qui permet depuis 1972 l’irrigation des terres agricoles de la région et un vaste programme de reboisement. La « Vallée de milles casbahs » commence avant Skoura , exubérante oasis , réputée par ses cultures de roses et fondée au XIIe siècle par Yacoub El Mansour. On pourra y admirer la belle Kasba d’Amerhidil , On dépassera Imassine, , ancienne caserne d’esclaves noirs, et on arrivera à Kelaa des Mgouna, gros village au centre de la culture des roses. Fête de roses en mai. Excellent point de départ pour les randonnées pédestres dans le massif du M’goun. Les femmes y portent des coiffures arrangées en largeur qui rappellent celles de l’Egypte des Pharaons. On s’arrêtera à Azlag, certainement , pour nous surprendre avec ses forgerons qui fabriquent des poignards décorés de grande beauté.

• Les gorges du Dadès :

Extraordinaires, ces gorges sont éloignées d’une vingtaine de kilomètres de la route goudronnée. On arrive tout d’abord à Boulmane du Dadès, centre administratif de la région , situé à l’entrée de gorges magnifiques, profondes, particulièrement pittoresques dans les premiers dix kilomètres,. La partie la plus impressionnante des gorges commence après les ponts d’Ait Oudinar et d’Aït Ouffi.. La piste monte donc au-dessus d’un canyon aux paroi vertigineuses . Lieu paisible, d’une beauté exceptionnelle où vivent les mouflons, et où l’on pourrait se donner aux plaisirs de la chasse ou de la photographie ! Au-delà de mauvaises pistes mènent à Imilchil et aux gorges de Tohdra.

• Tineghir :

Village rouge, construit en terrasses, autour d’une très belle palmeraie , sur les berges de l’oued Tohdra, où se ressemblent les grenadiers, les oliviers et les orangers, situé à l’entrée des gorges du même nom. Vue magnifique de la terrasse de l’hôtel Sahro. Et agréable promenade dans la palmeraie.

• Les gorges de Tohdra : A partir de Tineghir, 40 km environ à travers de falaises d’une impressionnante beauté . Au mi-chemin, la source des poissons sacrés, puis, des parois de trois cents mètres que sépare tout juste l’épaisseur d’un sentir. Vous aurez le sentiment qu’elles vous écrasent de leur à pic rigoureux . Ce sera un spectacle inoubliable !

• La Vallée du Drâa :

De la réunion des oueds Dadès et Ouarzazate naît le Drâa, près d’Ouarzazate., pour aller se perdre dans les sables après le coude qu’il fait à M’Hammid. A partir d’Agdz, petit centre administratif que domine l’énorme falaise du Jebel Kissane, la route longe l’oued Drâa dans une vallée bordée de palmeraies , des lauriers –roses , d’acacias, et de magnifiques ksour en pisé décorés de balustres, percés de porte voûtées et de fenêtres étroites pour que la chaleur reste au-dehors.. Des marabouts ( sanctuaires) blancs ou en terre se dressent ici et là. Les jardins sur les berges du fleuve, sont plantés de figuiers, grenadiers et palmiers sous lesquels on cultive céréales, légumes, luzerne et henné . Paysage merveilleux d’une nature exubérante !

• Zagora :

Grosse bourgade surnommée « la porte du désert », est une excellente étape pour ceux qui souhaitent poursuivre leur voyage plus au sud. C’est d’ici qu’au XVIe siècle, les Saadiens, descendants du Prophète, originaires d’Arabie, se lancèrent à la conquête du Souss , en étendant leur autorité jusqu’au Tombouctou. A 5 km, le Jebel Zagora, offre une magnifique panorama sur la vallée du Drâa. Au bout de la route principale, sur la route de M’Hammid,, on verra son fameux panneau « Tombouctou 52 jours de dromadaire »…Zagora est un important centre de conditionnement de dattes. Possibilité d’organiser de balades en dromadaire et toute autre sorte d’activité dans le désert.

• Tamegrout :

Après Zagora traversée de la palmeraie de Amazraou oasis producteur d’une grande variété de fruits. On arrive à Tamegrout ,ancien centre religieux, entourée d’une belle palmeraie et composée de plusieurs mosquées aux toits de faïence bleue et aux minarets blancs . Elle abrite la dépouille du grand savant Sidi Mohammed Ben, Nacer, fondateur de la confrérie des Nassiriyya, ainsi que de précieux corans enluminés, écrits sur peau de gazelle , dont le plus ancien date de XIIe siècle. A voir sur place les artisans traditionnels qui préparent une céramique de tons verdâtres typique de la région.

• Mhamid El-Ghouzlane : ( La plaine des gazelles) .

Après une succession de paysages désertiques et une longue étendue sablonneuse, vous arrivez à Mhamid, dernier centre administratif du Drâa à 88 km de Zagora sur une piste asphaltée., le paysage se transforme et les premières dunes apparaissent L'horizon s’aplanit, peu à peu, jusqu’au grand désert ! Un souk a lieu de lundi, parfois fréquenté par les nomades chameliers du Sahara (« les hommes bleus) .Le ksar en ruine de Ksebt el-aAllouj, nous rappelle l l‘époque Saadienne .

• La Hamada du Drâa :

Immense plateau calcaire désertique qui commence au-delà de la palmeraie. Pas de traces d’eau ni de végétation. Des gravures rupestres de la basse vallée, confirment le passé fertile de la région !